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Les Rapaces

Aigle royal Gypaète Chouette chevêchette
Buse variable Vautour fauve Chouette de tengmalm
Circaète jean-le-blanc Vautour moine Autres Nocturnes
Faucon crécerelle Vautour Percnoptère  

 

 En montagne, les Rapaces sont bien représentés. Biologiquement lorsque l’on parle de Rapaces il faut différencier les rapaces diurnes, des nocturnes.

En effet, il existe des espèces diurnes (Aigle, Buse, faucon, vautour, gypaète) et des espèces nocturnes (Chouette, Hiboux).

         Parmi les Rapaces Diurnes on peut différencier deux groupes:

Un premier groupe celui des Rapaces chasseurs comme les Aigles (royal, circaète), les Buses (la variable) et les Faucons (le crécerelle)

Un second groupe celui des Rapaces charognards tels que les Vautours (le fauve, le moine, le percnoptère) et le Gypaète. Ces oiseaux sont ainsi les derniers maillons de l'équarrissage naturel, les Vautours nettoyant les chairs et le Gypaète terminant les os.

En France, parmi les espèces diurnes certaines sont présentes dans les Alpes comme l'Aigle royal, la Buse variable, le Circaète jean-leblanc, le Faucon crécerelle. D'autres par contre, ne se rencontrent plus dans les Alpes mais restent présentes dans les Pyrénées comme les Vautours fauve et moine, le Percnoptère, le Gypaète. Actuellement des tentatives de réintroduction de certaines espèces comme le Gypaète sont tentées dans les Alpes avec un certain succès.

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Parmi les Rapaces Nocturnes on peut également différencier deux groupes:

Un premier groupe celui des Chouettes comme la Chevêchette, la Tengmalm, la Chevêche.

Un second groupe celui des Hiboux comme le grand duc, le moyen duc, le petit duc.

La différence entre Chouettes et Hiboux est uniquement liée au fait que les hiboux portent sur le front la double saillie des aigrettes, faussement appelées "oreilles" tandis que les chouettes en sont dépourvues. 

Les rapaces nocturnes comme leur nom l'indique sont surtout actifs la nuit. C'est durant cette période qu'ils recherchent leur nourriture et qu'au printemps ils font entendre leur chant. Les observer durant la journée est souvent un coup de chance ou bien avoir découvert leurs loges de nidification.

Les Rapaces Diurnes

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      Les Rapaces Chasseurs 

    L'Aigle royal

 Depuis la disparition du Gypaète, l’Aigle royal est le plus grand des oiseaux et certainement comme son nom l'indique le plus beau de l'Alpe. Depuis la plus haute antiquité, la mythologie et l’héraldique attestent le prestige et la fascination qu’exercent les aigles sur les humains.

Chez cet oiseau la couleur qui domine est le brun. La tête et le cou sontAigle royal - C. PISSAVINI - cliquez pour agrandir brun roux à brun foncé, le dessous est brun et le dessus brun avec des reflets violacés. Les immatures sont différents des adultes avec une couleur plus foncée et cette différence se voit principalement en vol, en effet on aperçoit alors de larges taches blanches aux ailes et à la base de la queue.

Chez cette espèce la femelle est plus grande que le mâle.

L’Aigle royal est avant tout un chasseur, il « attaque » ses proies qui peuvent être très diverses, allant de l’hermine, en passant par la marmotte jusqu’aux jeunes mammifères.                              

L’aigle royal va sélectionner ses proies et prioritairement il va s’attaquer aux animaux les plus faibles, il recherche donc les proies les plus commodes à attraper et de ce fait il exerce une sélection salutaire en éliminant les sujets malades ou déficients.

 

Pendant longtemps l’Aigle royal a été chassé par l’homme, et les populations ont énormément diminué, jusqu’à ce qu’une prise de conscience le classe parmi les espèces protégées, ce qui est actuellement le cas dans de nombreux pays de l’arc alpin.

Dans les Alpes, son habitat s'étend de la limite supérieure de la forêt avec des escarpements rocheux jusqu'aux neiges éternelles entre 1400 et 2500 m. Chaque couple possédant un territoire assez important.

L’Aigle royal niche de préférence sur les parois rocheuses Aigle royal - C. PISSAVINI - cliquez pour agrandirmais il ne dédaigne pas parfois d'établir son nid au sommet d'un arbre. L'aire est généralement placée dans un endroit inaccessible, sous un surplomb pour protéger l'aire des intempéries. Cette aire est généralement composée de branches sèches auxquelles se rajoute des rameaux verts à chaque utilisation. En fait chaque couple possède sur son territoire plusieurs aires qui sont utilisées en fonction de la disponibilité de la nourriture.

Les parades nuptiales ont lieu vers le mois de mars. La ponte comprend 1 à 2 œufs blanchâtres avec des taches brunâtres. Les œufs sont souvent pondus avec un certain intervalle, ce qui fait qu'au bout de 45 jours environ d'incubation les oisillons naissent avec un certain décalage. Les premiers jours les parents nourrissent très souvent les oisillons et de ce fait l'aîné, né quelques jours avant son frère, a tendance à grossir beaucoup plus vite, et va arriver à tuer le cadet pour s'assurer une nourriture plus abondante. L'aiglon quittera le nid au bout de 75 à 80 jours.

Longueur => 80 à 95 cm / Envergure => 190 à 230 cm / Poids variant de 3.8 à 6.6 kg.

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La Buse variable                                                        

         Dans beaucoup de région, la Buse variable est le plus commun des oiseaux de proie. Sa silhouette massive et surtout sa queue plutôt courte, large et arrondie à l'extrémité, permettent de l'identifier assez facilement.Buse variable - L.NOWAK - cliquez pour agrandir

De couleur très variable comme son nom l’indique tel est l’aspect de la buse; en général la tête est rayée de brun et de blanc; le dessus du corps est brun sombre assez uniforme; le dessous est tantôt blanchâtre rayé de brun et barré aux flancs et au ventre, tantôt brun noir plus ou moins tacheté et barré blanc ou de roux. Le dessous des ailes est brun avec une tache sombre au poignet de l’aile qui contraste avec les rémiges secondaires plus claires.

En vol, la Buse variable, est un excellent planeur, comme tous les rapaces, elle aime bien profiter des ascendants pour s’élever et parcourir son territoire.

La Buse chasse la plupart du temps à partir d’un perchoir naturel (arbre sec, poteau, etc…)

Sa nourriture est relativement éclectique, elle mange tout ce qui se présente à elle, chassant principalement à terre. Toutes les espèces de petits mammifères sont à son tableau de chasse: campagnols, mulots, musaraignes et parfois de jeunes lièvres ou lapins. Elle peut capturer également de grenouilles, des lézards, ainsi que de petits serpents, ne dédaignant pas à l’occasion quelques insectes. Etant donné que son vol n’est pas très rapide, elle s’attaque très peu aux oiseaux. Sachant qu’elle chasse principalement des espèces au sol, il lui faut pour chasser des terrains dégagés.

Le territoire de nidification est repris dès les premiers jours de février (parfois avant en janvier, ou plus tard en mars. Les jeux aériens, caractéristiques des parades nuptiales, sont accompagnés de « miaulements ». Ces jeux aériens sont très diversifiés, parfois les oiseaux montent en spirale pour plonger les ailes complètement fermées, parfois le couple plane en faisant des grands cercles chacun dans un sens différent.                                                                        

En montagne la buse variable niche essentiellement en forêt à proximité d’une clairière. Comme pour la majorité des rapaces, les anciennes aires peuvent être réutilisées d'une année sur l'autre ou bien une nouvelle peut être construite. La trame principale de l’aire est composée de branchages entassés les uns sur les autres ; la coupe du nid est construite avec des herbes sèches mêlées de ramilles, de mousses, de lichens et parfois de poils. Les buses ont pour habitude de garnir le pourtour de l’aire de rameaux verts.  

En avril 2 à 3 œufs sont pondus et couvés dès le premier œuf. C'est la femelle qui couve les œufs et celle-ci est nourrie par le mâle. La couvaison dure  entre 33 et 35 jours. Au début les jeunes sont nourris par les proies amenées par le mâle et dépecées par la femelle. A trois semaines les jeunes se tiennent debout sur l’aire, les proies sont déposées par les deux adultes sur le nid et les jeunes apprennent à les dépecer. Au bout d’une trentaine de jours les premiers battements d’ailes sont exécutés et finalement les jeunes quittent le nid au bout d'environ 46 jours.

Longueur => 52 à 54 cm / Envergure => de 118 à 140 cm / Poids très variable de 517 à 1060 gr pour le male à 700 à 1350 gr pour la femelle.

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Le Circaète jean-le-blanc

          Le Circaète jean-le-blanc est un aigle de taille moyenne qui se reconnaît facilement en vol car la majorité du corps est entièrement blanche sauf la gorge et le haut de la poitrine qui sont généralement sombre et le dessous du corps qui est gris brun. Le bout des primaires est noir et celui de la queue porte trois barres foncées. Son vol sur place et sa silhouette sont caractéristiques de l'espèce. Il se déplace lentement, bat très peu des ailes et profite des ascendants pour se déplacer.

Spécialisé dans la chasse aux reptiles le circaète se nourrit uniquement de serpents (couleuvres Circaete jean-le-blanc - L.NOWAK - cliquez pour agrandirprincipalement, mais également vipères, lézards, orvets).

Fin mars, début avril commence la construction du nid. Comme de nombreux rapaces ils utilisent souvent d'anciens nids qu'ils rafraîchissent. Ces nids sont généralement situés dans un arbre bas.

Un œuf blanc est déposé dans le nid et couvé durant 45 jours. C'est principalement la femelle qui couve, le mâle la ravitaillant régulièrement. Le jeune reste au nid durant deux mois et demi et est nourri par les deux adultes.

Le  Circaète est un migrateur; vers la fin septembre, lorsque les serpents se raréfient, il quitte la montagne pour rejoindre ses quartiers d'hiver vers les bassins du Niger et du Soudan ou vers l'Ethiopie.

Longueur => de 64 à 72 cm / Envergure => de 160 à 180 cm / Poids variable de 1,5 à 2,1 kg.

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Le Faucon crécerelle 

Facile à identifier en vol, d’une part par sa taille qui en fait le plus petit des rapaces diurnes et d’autre part par rapport à la position qu’il prend en faisant du vol sur place (on dit alors qu’il fait le saint esprit).

Vu par-dessus le Faucon crécerelle parait roux avec l’extrémité des aileFaucon crécerelle - B. MAHLINGER - cliquez pour agrandirs plus foncée. Chez cet oiseau l’aspect bicolore du dessus est typique : roux vif et noirâtre chez le mâle, moins contrasté chez la femelle. Le dessus de la tête et les cotés sont d’un gris bleu plus ou moins pur ou  roussâtre clair, rayé sur la poitrine et tacheté de brun noir sur les flancs. Le dessus des ailes est blanc tacheté de noir.

Le Faucon chasse principalement de petits rongeurs, par contre il n’est pas très performant pour chasser les oiseaux même de petite taille.

Cet oiseau n’a pas vraiment de milieu bien défini, en fait ce qu’il lui faut ce sont de grands espaces dégagés à végétation courte où il peut facilement chasser ses proies au sol. En montagne le faucon crécerelle peut nicher jusqu’à 2000-2400m.

L’activité nuptiale se situe entre mars et avril. 

Comme la majorité des faucons, le crécerelle ne construit pas de nid, mais profite d’un simple rebord plat à l’abri d’un surplomb pour y déposer ses œufs. Dans la seconde quinzaine d’avril ou début mai 4 à 6 œufs roux sont pondus. La femelle, les couve durant une trentaine de jours, nourrie régulièrement par le mâle. Dès l’éclosion le mâle doit pourvoir en plus au nourrissage de la nichée. Les jeunes crécerelles quittent le nid à l’age de 27 à 33 jours.

La migration culmine entre la mi-septembre et la mi-octobre et le retour se fera vers le mois de février.

Longueur => environ 35 cm / Envergure => 70 à 80 cm / Poids moyen 200 gr.

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      Les Rapaces Charognards

 Les Vautours sont des rapaces impressionnants par leur taille mais totalement inoffensifs. Leurs serres se prêtent mal à la capture par contre leur bec, puissant et tranchant,leur permet de percer les cuirs et de dépecer les chairs. En fait, ces animaux sont des charognards, ce sont eux qui nettoient la montagne, des cadavres des animaux morts. Les vautours sont ainsi les derniers maillons de l'équarrissage naturel.

Un autre point spécifique de l’espèce est la taille de leurs ailes. Grâce à elles, les Vautours peuvent évoluer durant des heures sans se poser. En Europe, c'est en montagne qu'ils vont trouver les conditions idéales. En effet, ils vont profiter des courants ascendants pour s'élever sans le moindre effort.

Sur la quinzaine d'espèces de vautours, TROIS seulement vivent en Europe : ce sont les Vautours fauve et moine ainsi que le Percnoptère.

 Le Vautour fauve 

Le premier d’entre eux et le mieux représenté en nombre est le Vautour fauve. Cet oiseau est vraiment particulier et il est tel qu’il est représenté dans les dessins animés. La tête et le cou sont recouverts d’un duvet court et blanchâtre ; au niveau du bas du cou sur sa partie antérieure il y a 2 taches de peau nue et bleue et sur sa partie postérieure il y a une collerette filamenteuse blanchâtre.

En vol il semble bicolore, en effet le plumage généralement de couleur claire contraste avec les plumes noirâtres des ailes et de la queue.

Lorsque l’on pense aux vautours on pense d’une part au dessin animé « le livre de la jungle » lorsque les 3 oiseaux sont posés sur un arbre en attente d’une éventuelle nourriture et d’autre part on pense à une paire d’ailes qui plane dans le ciVautour fauve - B. MAHLINGER - cliquez pour agrandirel. Chez les vautours le vol battu est très peu utilisé, tout juste le matin pour quitter leurs reposoirs nocturnes. Une fois lancés, ils attrapent les courants ascendants pour s’élever, et si l’on s’était placé au dessus d’eux on peut les apercevoir de très près. Ils passent alors en vous regardant de leur œil perçant.

Le territoire du vautour fauve est assez vaste, il peut s’étendre à plus de 60 Km de leur lieu de repos nocturne.

Le positionnement de ses aires de nidification se fait fréquemment sur des parois rocheuses soit dans des cavernes, des recoins sous des surplombs et même des crevasses.

Comme beaucoup de rapaces, le vautour fauve peut, pour nicher, soit utiliser d’anciennes aires qu’il rafraîchit, soit en construire une nouvelle. Cette aire peut atteindre 20 à 30 cm de hauteur pour un diamètre de 60 à 130 cm.

L’unique œuf de couleur blanchâtre, rarement maculé, est pondu, suivant les régions, de la mi janvier à début février. Les deux sexes assurent l’incubation qui dure environ 52 jours. C’est donc vers la fin mars ou mi avril que les éclosions interviennent. Comme à cette époque de l’année il fait encore froid en montagne, le poussin est couvert assidûment par les parents et est nourri plusieurs fois par jour. Le jeune vautour ne s’envolera pas avant l’âge de 4 mois.

En France le vautour fauve ne nichait plus que dans les Pyrénées, mais des tentatives de réintroduction ont été réalisées dans d’autres régions, tentatives qui se sont avérées positives.

Longueur => 100 à 110 cm / Envergure => 236 à 280 cm / Poids variant de 6.5 à 8.2 kg.

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 Le Vautour moine

     Le second vautour présent en montagne est le Vautour moine. Beaucoup de similitudes sont à signaler entre le Vautour moine et le Vautour fauve. Le vautour moine est légèrement plus grand et plus massif que le vautour fauve, celui-ci ne s’en distingue queVautour moine - L.NOWAK - cliquez pour agrandir par l’aspect uniformément sombre de son plumage. L’endroit de nidification différencie les 2 vautours ; en effet le vautour moine niche plus fréquemment dans les arbres. La quantité d’œufs pondus, la durée de l’incubation et la durée au nid du jeune sont identiques chez les deux espèces.

Longueur => 106 à 115 cm / Envergure => de 265 à 287 cm / Poids moyen 7 kg.

Le Vautour Percnoptère

          Le troisième vautour que l’on peut rencontrer est le Vautour percnoptère. Celui-ci est le plus petit de nos vautours. Physiquement également il est différent des 2 autres. Il se caractérise par une tête et une gorge dépourvues de plumes (la peau est nue et de couleur jaune orangé) au dessus d’une collerette blanchâtre hirsute. Les adultes sont d’un blanc sale avec des plumes noires aux rémiges primaires.

La silhouette en vol, vue de dessous, diffère également des autres vautours, par des ailes plus étroites et droites, blanches et noires ainsi qu’une queue blanche cunéiforme.

Mars est le mois des retours de migration et de la recherche d’un site de nidification. L’aire est de préférence posée dans une cavité et souvent composée de branches sèches mais également d’une multitude de débris divers. Vers la fin mars ou début avril, 2 œufs sont pondus. Le fond est blanc sale et souvent coloré ou couvert de taches, de traces brunes ou brun rouge. Les œufs sont couvés durant 6 semaines environ. Le séjour des jeunes au nid est d’environ deux mois et demi. La migration débute fin août pour un retour en février. 

Longueur => 59 à 70 cm / Envergure => de 146 à 150 cm / Poids moyen 2 kg (1.6 à 2.1 kg).

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Le Gypaète barbu 

Gypaète - L.NOWAK - cliquez pour agrandir Pendant longtemps le Gypaète barbu a été l’animal à détruire. S’il a disparu des Alpes il a réussit à se maintenir dans d’autres régions (Pyrénées) et depuis quelques années un programme de réintroduction a démarré avec succès dans certaines régions des Alpes. En effet, depuis quelques années, on peut apercevoir dans le ciel de certaines régions des Alpes ce magnifique voilier.

Chez le Gypaète le plus particulier est sa tête : celle-ci possède une double barbichette rigide qui pointe au-dessous d’un long bec fortement crochu, des bridesGypaète - L.NOWAK - cliquez pour agrandir noires qui encadrent le front ainsi qu’une collerette gonflée. Celle-ci est complétée par deux yeux jaunes qui semblent cerclés de sang. Quand au plumage, celui des adultes se reconnaît de loin avec leur tête blanche ou jaunasse, le dessous du corps coloré de roux orangé est moins sombre que la face inférieure des ailes et de la queue qui tirent plutôt vers le gris.

Une des particularités du gypaète est son régime alimentaire, en effet celui-ci se nourrit pratiquement uniquement d’os. Dans la nature, il attend que les autres charognards aient fait leur travail de nécrophage pour récupérer les os des carcasses. Dans certains cas lorsque les os sont trop gros, celui-ci les récupère dans son bec, s’élève en altitude et les laisse tomber dans un pierrier pour qu’ils se brisent. Il descend alors récupérer les morceaux qu’il ingurgite et qu’il digère dans un jabot adapté à la fonction.

Le couple occupe un vaste territoire et dispose de nombreuses aires aux flancs des hautes falaises dans des lieux difficiles d’accès. L’aire est bien abritée de la pluie et de la neige soit dans une niche, soit sous un surplomb, soit dans une grotte ouverte.

Gypaète - L.NOWAK - cliquez pour agrandirLa ponte commence selon les régions en janvier ou en février. Deux œufs de couleur blanchâtre, tantôt fortement tachés de brun rouge et de gris violet, tantôt couverts d’une couche assez unie roux orangé à fauve rougeâtre. La couvaison est assurée uniquement par la femelle. L’incubation dure de 55 à 58 jours. Après la naissance les poussins sont couvés par la femelle pendant un certain temps. Au début l’aire est approvisionnée en nourriture par le mâle, la femelle nourrissant les jeunes. Les jeunes sont nourris 2 fois par jour et leur croissance est lente et dure plus de 3 mois jusqu’à l’envol qui se produit vers juin-juillet.

Bien qu’il soit adapté pour parcourir de grandes distances le Gypaète n’est pas un migrateur. Il est vrai qu’en hiver il est obligé d’aller chercher sa pitance vers le bas des montagnes.  

Longueur => 110 à 150 cm / Envergure => 235 à 265 cm / Poids variant de 5 à 7 kg.

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Les Rapaces Nocturnes

L’aspect général des rapaces nocturnes est tout différent de celui des rapaces diurnes. Cela est dû principalement à la structure de leur tête. La disposition des yeux sur la face, entourés de disques concaves, confère à cet oiseau un visage bien caractéristique. Chez ces rapaces on distingue deux groupes : chouettes et hiboux. La différence entre chouettes et hiboux est uniquement liée au fait que les hiboux portent sur le front la double saillie des aigrettes, faussement appelées "oreilles" tandis que les chouettes en sont dépourvues.

Chouettes et Hiboux ont été victimes pendant des siècles des imaginations superstitieuses.

En montagne, dès la fin du mois de Mars, deux nocturnes de très petite taille et aux mœurs infiniment discrètes font entendre leurs chants. D’un côté la minuscule Chouette chevêchette qui est le plus petit oiseau de nuit d’Europe (taille = 16 cm) et le plus rare, d’un autre côté la Chouette de tengmalm, tous deux supportant sans problème les grands froids de la montagne. Ces deux espèces font figures dans les alpes de reliques glaciaires tout comme le Lagopède et le Lièvre variable. Ces deux oiseaux sont inféodés à la présence du pic noir ou du pic épeiche dont ils utilisent les anciennes loges pour installer leur nid.

 La Chouette de tengmalm

La Chouette de tengmalm se reconnaît à sa face blanchâtre bordée d’un bourrelet brun perlé de blanc et à ses yeux jaunes cernés de noir. Le dessus de la tête et du corps sont brun-roussâtre tachetés de blanc et inversement lChouette de tengmalm - B. MAHLINGER - Cliquez pour agrandire dessous du corps est blanc tacheté de brun.

Cette chouette est totalement nocturne  et c’est donc la nuit qu’elle chasse ses proies principalement composées de campagnols, de muscadins et de musaraignes.

Purement sylvicole, la Chouette de tengmalm, aime bien les forêts mixtes composées d’arbres touffus où elle trouve refuge durant la journée et d’arbres vieux et avec de long tronc dans lesquels les pics construisent leurs loges qui une fois abandonnées serviront aux chouettes.

Chez la tengmalm la présence de nourriture influence la période de nidification. En montagne, c’est souvent au mois de mai qu’ont lieu les pontes. La femelle choisit une loge et y pond 4 à 5 œufs blancs un peu luisants qu’elle couve entre 30 et 37 jours. Le séjour des jeunes au nid est assez long et dure entre 31 et 36 jours. Durant tout ce temps c’est le mâle qui pourvoit la famille en nourriture.

La Chouette de tengmalm réside toute l’année en montagne, et durant l’hiver elle a tendance à se localiser dans des secteurs déneigés.   

Longueur => 25 à 27 cm / Envergure => 55 à 62 cm / Poids variant de 116 à 133 gr pour les mâles et de 150 à 197 gr pour les femelles.

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 La Chouette chevêchette

La seconde chouette que l’on peut rencontrer en montagne est la chevêchette. C’est la plus petite de tous les oiseaux de nuit (taille de 16 cm d’ou son nom de chouette pygmée), mais également la plus rare et la plus difficile à observer.

Paradoxalement c’est la seule chouette à ne pas être exclusivement nocturne, elle peut également chasser durant la journée.

La chevêchette se caractérise par un faciès un peu particulier avec des disques faciaux striés de cercles concentriques bruns avec le bas des joues et des sourcils blanc. Le dessus du corps est brun gris roussâtre pointillé Chouette chevêchette - L. Nowak - Cliquez pour agrandirde gris sur la tête avec des taches éparses blanchâtre sur le dos. Le dessous du corps est blanchâtres rayé de brun et les côtés de la poitrine sont bruns avec des barres pâles.

L’origine nordique de la Chevêchette explique son attachement aux forêts de conifères et aux régions à climat froid. En montagne elle se cantonne principalement dans le secteur de 1000 à 1800 m d’altitude.

Comme la tengmalm, la chevêchette est inféodée à la présence de pics qui lui laisse des loges pour y construire son nid. Il a été observé que la chevêchette avant d’utiliser une loge, la nettoie complètement des débris intérieurs.

C’est en avril que la Chouette chevêchette pond entre 4 à 8 œufs blancs couvés pendant environ 28 jours. Durant tout ce temps c’est le mâle qui alimente la femelle et dès les naissances celui-ci doit les premiers jours alimenter toute la famille. Le séjour au nid dure entre 29 et 32 jours ce qui fait que les jeunes quittent le nid vers la fin juin ou début juillet.

Bien qu’elle soit sédentaire et assez fidèle à un territoire, la chevêchette  est obligée d’élargir son rayon d’action en hiver vers les zones déneigées pour trouver de la nourriture.

Longueur => 16 cm environ / Envergure => 35 cm environ / Poids variant de 60 à 65 gr.

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 Autres nocturnes

 Parmi les autres rapaces nocturnes il y a deux chouettes que l’on peut également rencontrer en moyenne ou basse montagne. D’une part il y a la Chouette hulotte qui a un territoire assez éclectique et que j’ai déjà entendue la nuit à des altitudes de 1200m. La seconde est la Chouette chevêche qui elle est plutôt localisée à la moyenne montagne.

Parmi les autres nocturnes que l’on peut rencontrer en montagne il y a le Hiboux grand duc. 

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