A   la   DECOUVERTE   de   la   MONTAGNE   en   IMAGES

Ses  PAYSAGES  -  Sa  FAUNE   -   Sa   FLORE 

Dernières News du Site    

Le Site "A la Découverte de la Montagne en Images" vous souhaite une bonne visite                  Le Site "A la Découverte de la Montagne en Images" vous souhaite une bonne visite                  Le Site "A la Découverte de la Montagne en Images" vous souhaite une bonne visite                  Le Site "A la Découverte de la Montagne en Images" vous souhaite une bonne visite                  Le Site "A la Découverte de la Montagne en Images" vous souhaite une bonne visite                 

  Accès direct aux Rubriques du Site . Accueil Articles Divers Bibliographie Contact Devenir Partenaire Diaporamas Economiseurs Ecran Gratuits Entrée du Site - Cliquer ici Fonds Ecran Gratuits Glossaire Liens Livre d Or Localisation Matériel Utilisé Mentions Légales Nouveautés Partenaires et Sites Amis Photothèque Plan du Site Remerciements Résumé du Site Table des Matières Textes Vidéothèque  

Plan du Site

***

Résumé Site

***

Nouveautés

***

Fonds Ecran Gratuits

***

Economiseurs Ecran Gratuits

***

Articles Divers

***

La Photo du mois

***

Livre d'Or

***

Contact

***

ANECDOTES

La pratique de l'observation animalière est une activité qui laisse toujours des souvenirs, bons ou mauvais, et qui parfois peut nous mettre dans des situations relativement cocasses.

Souvenirs, souvenirs

Anecdotes MARMOTTE

La MARMOTTE est sans aucun doute l'animal le plus sympathique et le plus connu de la Montagne. C'est dans les pelouses alpines que la Marmotte a élu domicile. Très peu farouche, on la rencontre souvent dans des lieux fréquentés par l'homme.

=> A chacun sa maison.

Dans les années 80 à l'intérieur du village de Val d'Isère il y avait un endroit qui avait été préservé de tout bétonnage car il y avait un trou de Marmottes occupé par une petite colonie. En se promenant dans les rues du village on pouvait les observer.

=> Des moments inoubliables.

La meilleure période pour observer la Marmotte est l'été. En effet c'est l'époque ou les jeunes font leurs premières sorties hors du terrier et inconscients des dangers qu'ils courent, les marmottons se laissent observer de très près et l'on peut ainsi passer de nombreuses heures en leur compagnie. Une année, j'avais découvert, hors des sentiers battus, un revers de vallon occupé par une colonie de Marmottes. Je pense avoir passé avec elles, un de mes meilleurs moments de photo animalière. Je m'étais positionné à 3/4 mètres du terrier, les jeunes allaient et venaient devant leur trou, rentraient dans l'un, sortaient de l'autre, et cela a duré toute la journée.

Retour haut de page

Anecdotes LIÈVRE VARIABLE

=> Ma Première rencontre avec un Lièvre variable.

La première anecdote qui me vient évidemment à l'esprit est celle qui concerne le premier contact que j'ai eu avec Le Lièvre variable.

Cela faisait quelques années que je pratiquais la photo animalière et je n'avais jamais eu l'occasion de pouvoir l'observer. J'avais fait plusieurs sorties hivernales mais à chaque fois les conditions de neiges n'étant pas favorables, mes sorties s'étaient soldées par des échecs. Un jour, un collègue photographe animalier a qui je racontais mes déboires, m'a proposé que je l'accompagne lors d'une future sortie. Celui-ci m'a expliqué que pour réussir cette recherche il fallait que les conditions d'enneigement soient un peu particulières et qu'il rentrerait en contact avec moi lorsque les conditions seront bonnes. Quelques temps plus tard j'ai reçu un appel de sa part me demandant si je voulais l'accompagner. Le week-end suivant, nous voilà donc parti à la recherche de ce fameux lièvre. Effectivement une fine couche de neige fraîche recouvrait le sol et très rapidement nous avons trouvé une trace bien marquée sur la neige. Commença alors la "traque". Au bout de 2 bonnes heures de "piste" en arrivant vers le haut du vallon il y avait des traces dans tous les sens, une qui partait à droite et l'autre à gauche. Pour doubler nos chances de réussite nous avions décidé de nous séparer, chacun d'entre nous prenant un flan du vallon mais tout en restant "à vue" de telle façon que si l'un d'entre nous venait à découvrir quelque chose, il puisse le signaler à l'autre. Au bout d'une bonne heure de "traque" nous n'avions rien découvert, mais la trace que suivait mon collègue le ramenait vers mon secteur. Vu que j'avais pris de l'avance dans mon déplacement par rapport à lui je décidais de m'immobiliser tout en jumelant dans sa direction, au cas ou il apercevrait quelque chose. Lorsque celui-ci m'a rejoint, je lui signifiais n'avoir rien vu et pour cause le lièvre variable était gîté juste au-dessus de moi, à moins d'une quinzaine de mètres.  

Telle fût ma première rencontre avec le Lièvre variable.

Retour haut de page

Après cette première rencontre bien d'autres se sont succédées, et de nombreuses anecdotes ont agrémenté mes recherches.  

=> Visiteurs imprévus.

Un jour, j'avais repéré un Lièvre variable gîté à l'abri d'un rocher. J'avais réussi à réaliser une bonne approche sans qu'il ne manifeste aucune inquiétude et comme les conditions de lumière n'étaient pas optimales (le soleil commençait à l'éclairer), je décidais d'attendre un moment pour que soleil arrive sur lui. Je m'installais aussi confortablement que possible sur mon sac à dos, faisant de temps en temps de courtes séquences vidéo. Tout à coup un brouhaha sonore parvient à mes oreilles; en me retournant, j'aperçus un groupe de randonneurs, positionné à une cinquantaine de mètres au-dessus de moi, qui discutaient bruyamment. A priori pour l'instant, ils ne m'avaient pas repéré. Je continuais donc à faire mes séquences, quand le bruit des paroles s'amplifiait et en me retournant, je me suis aperçu que ceux-ci regardaient dans ma direction. J'ai rapidement quitté ma position, sans que le lièvre se dégîte, et lorsque je suis arrivé à leur niveau, ayant compris qu'ils n'avaient pas vu le lièvre je leur ai expliqué que je filmais des cristaux de neige. Lorsqu'ils furent partis, je suis retourné voir "mon" lièvre qui était toujours gîté au même endroit. 

=> Visions.

Une autre fois, j'avais repéré dans mes jumelles un Lièvre variable en pelage intermédiaire. L'endroit où il était gîté se situait en haut d'une pente assez raide, pas très facile d'accès direct vue les conditions d'enneigement (neige non transformée, ne portant pas), mais beaucoup plus accessible par un détour. De plus en faisant ce détour j'étais caché de la vue du lièvre.

J'optais donc pour cette solution. Arrivé à son niveau, je décidais de m'accorder un moment de repos, afin de reprendre mon souffle, avant de tenter l'approche. Mais avant cela je donnais un coup d'œil dans mes jumelles afin de m'assurer que celui-ci était toujours présent à son gîte. Quel ne fût pas alors mon étonnement, de distinguer non pas un, mais deux Lièvres variables gîtés sous ce rocher. Sur le moment j'ai cru que c'était l'effort de la montée qui me donnait des visions. Mais non, il y avait effectivement bien deux lièvres. Cela me rappelait alors, avoir lu dans un livre que le printemps était la période des amours et que c'était à cette époque de l'année que les couples se formaient. 

Malgré les conditions de neige pas très favorables, j'ai quand même pus réaliser une bonne observation (ils devaient être conscients des difficultés que j'avais à me déplacer).

Retour haut de page

=> Encore une petite dernière pour le fun.

J'avais pour habitude de me rendre dans un vallon, et systématiquement arrivé à un certain endroit, je fouillais la partie visible du vallon avec mes jumelles. Ce point de vue avait une position un peu stratégique car on avait une vision assez large sur une bonne partie du vallon, mais surtout il donnait d'un côté vers un revers suivi d'une pente douce et d'un autre côté il surplombait après un petit ressaut de terrain un faux plat, souvent emprunté par le lièvre. C'était à partir de cet endroit que j'avais pris l'habitude de chercher premières traces. Or ce jour là, bien que les conditions de neige soient favorables, je n'arrivais pas à trouver la moindre trace dans mes jumelles. Je décidais alors de me restaurer avant de reprendre mes recherches en m'installant au sec sur un rocher. Tout en mangeant mes yeux continuaient à "travailler" quand tout à coup mon regard fût attiré par une boule blanche au pied d'un rocher en dessous de moi à moins de vingt mètres. En fait cette boule blanche était un Lièvre variable et à priori n'avait pas été perturbé par ma présence car il était dans une position bien caractéristique "oreilles rabattues sur le dos et yeux mi-clos". 

Retour haut de page

Ce jour là je me suis dit que parfois la chance peut jour un rôle dans la découverte des animaux.

Anecdotes LAGOPÈDE

=>Une première particularité du Lagopède est sa fidélité à un territoire.

- Il m'est arrivé durant un hiver de consacrer plusieurs week-ends consécutifs à l'observation de Lagopèdes dans un vallon. Chaque week-end je retrouvais les oiseaux au même endroit.

- Dans un autre vallon, relativement facile d'accès en toutes saisons, à quelques cinquantaines de mètres près, les oiseaux étaient au même endroit et cela quelle que soit la saison.

- Chaque année, durant mes vacances, je me rendais en Vanoise, et je consacrais toujours 1 à 2 jours pour observer les Lagopèdes. Je me rendais systématiquement, chaque année, dans le même vallon et chaque année j'y retrouvais "mes" Lagopèdes.   

Retour haut de page

=>Une autre particularité du Lagopède est la confiance que celui-ci met dans son mimétisme.

En effet, grâce à un mimétisme presque parfait et surtout la confiance que met le Lagopède dans ce mimétisme, celui-ci peut vous laisser passer très près de lui sans se manifester.

Je voudrais vous faire part de quelques anecdotes qui me sont arrivées lors de mes sorties.

- Une première anecdote m'est arrivée en hiver. C'était un hiver un peu particulier, avec très peu de neige sur le sol. Je recherchais des lagopèdes dans un secteur que je connaissais bien. Après avoir passé trois bonnes heures à fouiller le vallon je n'avais découvert aucun oiseau. Un peu dépité, je m'installais au soleil pour me restaurer, quand tout à coup mon regard fut attiré par un mouvement imperceptible à quelques mètres de moi; c'était une femelle lagopède, positionné au bord d'une plaque de neige, qui était en train de picorer quelques graminées. Le fait marquant est qu'à cet endroit j'avais déjà dû y passer 2 à 3 fois lors de mes recherches.

Retour haut de page

- Une autre anecdote qui est assez significative de la confiance que met le Lagopède dans son mimétisme m'est arrivée au début d'un automne.

Ce jour là, je décidais de me rendre dans un vallon où j'avais observé à plusieurs occasions des lagopèdes. Par contre, ce vallon était fréquenté par des randonneurs, car le chemin qui le parcourait, donnait accès à un col et un sommet relativement facile. Pour me rendre vers mon secteur j'avais également emprunté le chemin. Arrivé à destination, après m'être discrètement écarté du chemin, je passais la matinée à fouiller le flan de ce vallon mais sans aucun succès. De dépit je m'apprêtais à quitter le secteur, pour me rabattre vers un groupe de chamois que j'avais repéré précédemment dans mes jumelles. Pour ce faire, je récupérais le chemin que j'avais emprunté pour la montée. Chemin faisant, je vois arriver en face de moi un groupe de randonneurs, et comme j'avais mon équipement photo sorti, je me suis écarté du chemin et me suis assis dans l'herbe en attendant qu'ils passent. J'étais assis quand tout à coup mon regard fût attiré, par une "touffe d'herbe bizarre" à quelques mètres du chemin. En y regardant de plus près, avec mes jumelles, je découvris que la "touffe d'herbe bizarre" n'était rien d'autre qu'une femelle lagopède. La question qui me vint immédiatement à l'esprit était de savoir depuis combien de temps cette femelle lagopède était là, avec tous ces passages. Le groupe est passé sur le chemin sans qu'elle ne bouge. Après avoir réaliser quelques photos, entre deux passages de randonneurs, je me suis éloignée pour ne pas attirer l'attention mais tout en continuant à la jumeler. Celle-ci n'a absolument pas bougé malgré la fréquentation du secteur.  

Retour haut de page

Anecdotes TETRAS LYRE

Lorsque l'on assiste aux parades nuptiales du Tétras lyre, il n'est pas rare que l'on se trouve confronté à des situations parfois cocasses.

- La première qui me vient à l'esprit s'est passée un matin où un coq est venu se "brancher" sur l'armature de mon affût. Celui-ci est resté ainsi pendant une bonne demi-heure à roucouler et à chuinter dans cette position.

- Une autre fois, alors que le soleil allait arriver sur la place de chant, un coq est venu se positionner à moins d'un mètre de mon affût, face à moi dans une immobilité la plus totale.

Il est resté ainsi durant un bon moment à fixer mon affût, alors que le soleil éclairait la place de chant et qu'il m'était impossible d'effectuer le moindre mouvement. Heureusement que l'arrivée d'une poule a mis fin à mon supplice. 

Anecdotes HERMINE

Les principales anecdotes liées à l'hermine sont en relation avec sa curiosité et son effronterie.

En effet, l'hermine aime bien hanter des endroits fréquentés par l'homme car elle "sait" qu'elle pourra toujours y trouver quelques restes de nourriture. C'est pour cela que l'on peut la rencontre parfois autour des refuges, mais également autour des lacs de montagne car ce sont des endroits où les randonneurs ont l'habitude de se poser pour leur casse-croûte.

=> Je connaissais un endroit, autour d'un petit lac, où "une" hermine se "montrait" systématiquement. C'était un coin relativement connu des photographes animaliers de la région. Peut être était-elle habituée au monde, toujours est-il que son effronterie la poussait à venir fouiller jusque dans les sacs à dos posés au sol.

Retour haut de page

=> Dans un autre secteur, autour d'un refuge, j'avais passé une semaine à camper. Dés la première nuit, il avait fallu que je rentre la nourriture dans la tente, car une hermine avait commencé à "attaquer" les sacs de nourriture.

=> Une autre fois, toujours autour du même refuge, j'étais en train de photographier un tichodrome, quand j'ai aperçu une hermine avec dans sa gueule, un saucisson deux fois plus gros qu'elle. Avec beaucoup de persévérance, elle est arrivée à ses fins.

Situations cocasses

En dehors des nombreuses anecdotes qui peuvent marquer notre mémoire, en faisant de la photo animalière, principalement lorsque l'on est sous un filet de camouflage, on peut parfois être confronté à des situations relativement cocasses.

J'avais pour habitude lorsque j'observais des oiseaux au nourrissage de me mettre, à même le sol, uniquement recouvert par un filet de camouflage. Donc relativement moins visible à l'œil humain que sous une tente affût. Et dans cette situation principalement près des chemins on peut parfois se trouver en situation un peu gênante.

Et parmi la plus gênante qui puisse nous arriver (je pense qu'elle a dû arriver à de nombreux photographes), c'est la personne qui a un besoin urgent de satisfaire un besoin naturel.

Retour haut de page

Par contre parfois, certaines autres portent plus à sourire.

=> Une fois j'étais en train de photographier une Niverolle au nid, contre un mur de soutènement d'une route, et j'avais juste le bout du télé qui dépassait du filet de camouflage. Concentré sur ma photographie je n'avais pas fait attention à un groupe de touristes qui marchait sur la route, quand tout à coup j'ai entendu un gamin dire a ses parents : " Regardez en bas, il y a un truc de la guerre, venez on va voir"  et la mère de lui répondre : "Attention il y a peu être encore un cadavre dessous" - Dur de garder son sang froid !!!!!

=> Une autre fois, j'avais trouvé, pas loin d'un chemin un nid de Traquet motteux avec les parents au nourrissage. Je préparais mon matériel et m'installais sous mon filet de camouflage. Et comme le soleil n'était pas encore levé, je n'avais laissé dépassé le télé. C'est à ce moment là que je vois arriver dans ma direction un petit gamin. Celui-ci était intrigué, mais n'osait pas approcher. Il est resté un moment immobile puis tout d'un coup se dirige vers moi, s'approche doucement de moi. Au moment ou il allait me toucher, je me suis mis à "grogner" sous mon filet. Il s'est mis à pousser des hurlements terribles et il est parti en courant comme un fou. Je suis vite sorti de sous mon filet et suis resté allongé, appuyé à mon sac à dos, comme si de rien n'était. Et comme je m'y attendais, j'ai vu arriver toute la famille intriguée, mais qui n'a rien osé me demander.

Retour haut de page

Liens

*** 

Partenaires

et Sites Amis

*** 

Devenir Partenaire

***

Localisation

Accueil-----Photothèque-----Diaporamas-----Vidéothèque-----Textes

(Copyright) Toute reproduction de tout ou partie du site est strictement interdite. Les photos publiées sur ce site ne sont pas libres de droits et appartiennent à  leurs auteurs respectifs (B. MAHLINGER, L. NOWAK, C. PISSAVINI). Toute copie d'une photo sans préavis à leurs auteurs est interdite. Pour les utiliser contactez-nous

(voir rubrique "contact").